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2007 LOUSTAL Argentiques USA

Repères : Argentique USA est le premier livre de photographies de Loustal. Couverture dessin de Loustal.

Date de parution octobre 2007
Auteur Jacques de Loustal
Editeur ALAIN BEAULET
Catégorie Bande dessinées
EAN13 9782905231680
ISBN 2905231688
ISBN : 978-2-905231-68-3
Format cm : 10,5 x 15
Impression : Noir & Blanc
Couverture : Souple
Nombre de page : 24
5 euros


PORTRAIT Chapeauté par Loustal.

Les collection des Petits Carnets a été  initiée sur une idée de François Avril

Particularités : Tirage limité et numéroté à 1.000 exemplaires.

Argentiques USA, nous révèle un Loustal inconnu. Un Loustal photographe. Nous connaissons Loustal dessinateur des ambiances tropicales, des univers sombres et des instants enfouis dans les souvenirs de voyages magnifiques. Nous connaissons Loustal peintre des espaces et des instants suspendus, peintre aux couleurs chaleureuses. Argentique USA ouvre pour la première fois les tiroirs secrets du photographe, de l’artiste faiseur de rêves et maître de l’espace.
 



> Les Petits Carnets

ARGENTIQUES, nous révèle un Loustal inconnu. Un Loustal photographe.
Nous connaissons Loustal dessinateur des ambiances tropicales, des univers sombres et des instants enfouis dans les souvenirs de voyages magnifiques.
Nous connaissons Loustal peintre des espaces et des instants suspendus, peintre aux couleurs chaleureuses.
ARGENTIQUE ouvre pour la première fois les tiroirs secrets du photographe, de cet artiste faiseur de rêves et maître de l’espace.
Couverture et médaillon dessinés par Loustal. 21 photos argentiques de Loustal.


Luc Debraine
Vendredi 12 octobre 2007

Au fil de ces dernières années, par des expositions ou des livres, nous avons eu droit à Simenon photographe, Degas photographe, Strindberg photographe, Hugo photographe, Bourdieu photographe... Autant de créateurs qui tiraient parti de la photo pour leur travail, l'exerçaient par passion ou adoraient se voir si grands sur d'aussi petits formats. Cette reconnaissance est contemporaine de celle de la photo comme expression artistique à part entière, et de l'élargissement de la définition même de «photographe» aux amateurs.

Nous sommes tous photographes, d'accord, mais certains le sont plus que d'autres, et aussi plus célèbres. Il y a quelques mois, la collection Photo Poche (Actes Sud) dédiait son centième numéro à des personnalités éprises de photo. Parmi elles, des peintres (David Ockney); des écrivains qui pratiquent les deux langages (Emile Zola); des poètes doublement illuminés (Arthur Rimbaud), des figures historiques comme Che Guevera, sans oublier des Suisses illustres comme Paul Klee, Nicolas Bouvier et Ella Maillard.

Ces passionnés mettent et se mettent en scène, s'interrogent sur eux-mêmes et le monde, ou utilisent «le miroir de l'objet», pour reprendre l'expression de Baudelaire et Delacroix, comme les croquis des œuvres à venir.

Témoignages

La semaine dernière, le Salon de la photo de Paris proposait une exposition dédiée aux amateurs célèbres, les invitant par la même occasion à débattre avec le public. Il était intéressant d'entendre le cuisinier Michel Bras, la chanteuse Diane Tell, le dessinateur Loustal, la chorégraphe Blanca Li et Charles Aznavour parler de leur longue pratique de la photographie. Il était encore plus captivant de les entendre sur la photo numérique.

Blanca Li se sert d'un tout petit compact numérique pour saisir - sans flash bien sûr - ses danseurs depuis les coulisses. Dans l'obscurité, elle met à profit les longues poses sélectionnées par l'appareil pour obtenir des effets de flous et de traînées: «Si le temps de pose avait été plus court, je n'aurais eu aucune suggestion du mouvement. Alors qu'avec mon petit appareil de rien du tout j'ai sur mon écran le début et la fin des mouvements, leur énergie, leurs directions.» Charles Aznavour dit lui avoir eu de la peine à passer aux images numériques, leur reprochant leur froideur par rapport à l'argentique, exactement comme les CD ont selon lui un son plus froid que les vinyles.

Jacques de Loustal, dit Loustal, a toujours utilisé la photo dans ses voyages. Une fois sur la table, ou plutôt sur un écran, ses images lui permettent de se lancer dans des dessins épurés, très cadrés, ne retenant au besoin que quelques éléments saillants, puis recréant la scène avec ses couleurs, ses personnages, son histoire surtout.

Des outils efficaces

Pour Loustal, la technologie numérique est parfois trop rapide, trop efficace. Il regrette les panoramas qu'il assemblait lui-même avec des successions de photos argentiques tirées sur papier: l'imprécision du rapiéçage, les changements d'exposition donnaient des puzzles uniques. Aujourd'hui, activer la fonction «stitch» d'un appareil numérique suffit à composer des panoramas parfaits.

En revanche, s'il ne veut pas suivre l'exemple de son confrère italien Liberatore, un dessinateur qui a abandonné le papier pour les pixels, Loustal apprécie les outils numériques. En particulier pour la mise en couleur de ses dessins et sérigraphies: «Photoshop, c'est ma nouvelle boîte de couleurs. C'est aussi un moyen d'améliorer mes vieilles photographies, de redresser leurs perspectives pour ensuite les utiliser dans mes dessins. Mais je ne suis pas près d'abandonner les crayons et pinceaux. Avec le dessin, je vais plus loin. Il est plus subjectif, plus personnel. Et j'aime le rapport direct avec le papier, les matières, les textures. J'ai besoin de ce contact.»

Reste que Loustal publiera le mois prochain (chez l'éditeur Alain Beaulet) son premier livre de photographies: «Argentiques».


CARTE DE VISITE A. BEAULET DESSIN LOUSTAL

 

Carte de Visite de l'éditeur ALAIN BEAULET, dessin de LOUSTAL. Dédicacée au dos par l'éditeur.





 


 



New York, Miami / Loustal ; Paringaux ;  ISBN 0-87416-073-1I. p.4
 


New York, Miami / Loustal ; Paringaux ;  ISBN 0-87416-073-1I. p.5


New York-Miami/ Loustal ; Paringaux ;  ISBN 0-87416-073-1I. p.3