
2006 "Le sang des voyous"
Auteurs : Jacques Loustal, Philippe Paringaux
Le sang des voyous
Edition : Casterman
Langue: Français
Collection : Univers d'auteurs
Pages : 72 pages en couleurs
Date de parution : 25-08-2006
Prix : 14.95 euros
ISBN : 2203366060
Dimensions : 22,6 x 30,3 cm
Louis est un tueur. Truand, voyou, malfrat, il a fait mourir un grand nombre
d’hommes, souvent sur commande, pour les besoin de ses coupables activités,
tant en métropole que dans les colonies indochinoises de la France. Mais
aujourd’hui, Louis est aussi tueur à l’agonie ; une maladie mortelle est en
train de ronger ses dernières forces. Alors, avant de disparaître, Louis
entreprend, titubant, de repartir sur les traces de sa propre histoire, pour
régler ses comptes les armes à la main. C’est la dérive sanglante d’un
moribond que raconte "Le Sang des Voyous". Philippe Paringaux y retrouve la
verve et la précision de ses plus grands récits, pour un Loustal impérial
qui n’a peut-être jamais aussi bien dessiné.

exposition-vente loustal

Schurkenbloed

Tod eines Mörders
Revenge is a dish best eaten before one is cold : such could be the title
of the story if it had come out as a crime book... Loustal and Paringaux,
the mythical duo of (À suivre) magazine, made a dark thriller, as grating
and sublime as a Miles Davis piece. Sapped by illness, a professional killer
carries out his last contract, a very personal one, as he kills all those
who prevented him from living a happy life. Thanks to a masterful use of
chiaroscuros, in the drawings as well as in the plot, the authors of Barney
et la note bleue undoubtedly achieved a future classic..

Autori: Philippe Paringaux e Loustal
IL SANGUE DELLA MALA
Collana: MASCHERA NERA
21,5x29 cm, 64 pag., colore, brossurato
Traduzione: Francesca Scala
ISBN: 978-88-7618-058-3
Prezzo: Euro 16,00

LA SANGRE DE LOS ASESINOS
AUTORES: JACQUES LOUSTAL,
EDITORIAL: SINSE NTIDO
ENCUADERNACIÓN: CARTONÉ
PÁGINAS: 68
FECHA DE SALIDA: 09.02.2007
TIPO DE ARTICULO: COMICS
EAN: 9788495634986
ISBN: 84-95634-98-8
Turbio y negro, un descarnado relato en la tradición de la novela negra
francesa. Louis agoniza. Su pasado es un desfile de rostros muertos, a
menudo asesinados por él mismo, casi siempre por encargo. Antes de que la
enfermedad lo arrastre al mismo infierno al que a tanta gente envió, antes
de desaparecer del mundo, decide ajustar cuentas con su pasado. Nadie como
Paringaux podría contar su peripecia con el desgarro que merece, y nadie
como Loustal podría ilustrarla con esa belleza sucia y ausente.
La sangre de los asesinos
servido por a-mi-spleen 13 febrero 2007 4 comentarios
Loustal es un dibujante de tebeos excepcional, La sangre de los asesinos es
su última obra, mano a mano con los guiones de Philippe Paringaux. Una de
las muchas cosas que tenemos que agradecer a la editorial Sins Entido es la
rapidez que han tenido a la hora de hacerse con los derechos y de,
finalmente, publicarlo en castellano (salió este verano en Francia por
Casterman), aunque alguna errata hay circulando en el tebeo, esos laísmos y
loísmos, por favor.
Este cómic bebe de la novela negra francesa, el polar que llaman, género
pujante en los 70s y tan del gusto de Tardi, quien ha recuperado al gran
Manchette en su extraordinaria Balada de la costa oeste y (aunque no es tan
polar sí que es negrota) en la preciosa, aún por publicar aquí, El
estrangulador. Bien, ya saben que el polar no escatima en escabrosidad, en
sangre y que encara la muerte frente a frente y sin muchos problemas, de
todo eso tenemos aquí mezclado con un lenguaje preciosista, evocador e
incluso (ay) poético. La historia recorre Francia de París a la costa
marsellesa siguiendo los últimos días del último trabajo de un sicario
terminal.
El dibujo no les diré que es para todos los públicos (que no) pero sí que es
cierto que tiene una atracción abismal prácticamente (ay ay) pictórica. Es
que con Loustal las referencias e influencias nos llevan más bien a
relacionarlo con Picasso, Grosz, los muralistas mexicanos, los
expresionistas o el arte primitivista, y nos quedamos cortos.
Maravillosa obra de un autor que tenemos muy poco publicado por aquí. Yo le
recuerdo en el Cairo pero igual me equivoco; y hace un par de añitos su
Hermoso mar de la China, también en Sins Entido. Hay muchas cosas preciosas
a recuperar: adaptaciones de Simenon, esos Cuadernos de viaje...
Único.
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LOUSTAL Jacques de (ne en 1956) "Le sang des voyous" Page 47 "Le sang des
voyous". Scenario Paringaux (Casterman - 2009) Mine de plomb Signe
en bas A droite 42 x 29,7 cm On y joint sa mise en couleur (29,7 x
21 cm)

Du
story-board à la planche
Pour cette 12e planche de l'album «le Sang des voyous» scénarisée
par Philippe Paringaux, on assiste ici à toutes les étapes de
l'élaboration d'une planche de BD. Loustal reçoit d'abord le script,
sans indication. À partir de là, il compose un story-board rapide
(1), qu'il renvoie au scénariste. Paringaux réécrit le scénario
selon
la
mise en scène de Loustal, qui élabore ensuite une mise en place au
crayon (2). Pour conserver toujours le même type de trait, il se
sert de stylo à la mine de plomb rétractable, de 0,7 et 0,9 mm.
Cette mise en place est ensuite améliorée, c'est le crayonné (3). À
noter: Loustal écrit les textes de Paringaux avant d'exécuter le
dessin final, pour ne pas être gêné ensuite par le volume des
textes. Ensuite, au lieu d'encrer son crayonné comme le voudrait la
méthode traditionnelle, Loustal le photocopie avant de passer à la
mise en couleur. Dans cette planche, on observe deux ambiances, un
intérieur nuit et un extérieur nuit. Loustal passe alors un «jus» de
couleur, différent selon les ambiances. Puis il colorie au pinceau à
l'aide d'encres Colorex ou Écoline pour arriver à la planche finale
prête à être scannée puis imprimée (4). Remarque: Loustal n'illustre
jamais le texte de Paringaux stricto sensu. Par exemple, lorsque
Paringaux écrit: «Il haussa les épaules et sortit son portefeuille»
(5), Loustal dessine, lui, le personnage l'instant d'après. C'est
tout l'art de la bande dessinée, texte et dessins se complètent sans
s'annihiler.
Jacques de Loustal Story-board, esquisses et mise en couleur finale
d'une planche extraite du Sang des voyous, scénario de Philippe
Paringaux, publié par Casterman en 2006, dessins inédits, mine de
plomb, encres de couleur 'et crayons gras. © J. de
Loustal/Casterman.
Beaux Arts
Hors-série n°4 du 11 juin 2009







Pour Leila

Festival du Polar de Cognac 2016

Dédicace pour Alain Baldy
amitiés Loustal

A sketch realized by Jacques de Loustal in the book " Il sangue
della mala" on 28/04/07 at Napoli Comicon 2007
Pour Saverio Calabrese

Magnifique dédicace de Loustal pour le très bon one shot "Le sang
des voyous" de Loustal et Paringaux. Pour Guillaume

Pour Guillaume
DEDICACE LOUSTAL
Superbe dédicace de Loustal aux crayons de couleur pour le très bon
one-shot "le sang des voyous" scénarisé par Paringaux.


 

Très belle dédicace de Loustal dans Le SANG DES VOYOUX.

Pour Martine & Stephane

Pour Claude

Pour Fabien
dédicace au crayon de couleur dans l'album : le sang des voyous


Pour Roberto http://www.entrecomics.com/?p=45950

http://www.2dgalleries.com/art/le-sang-des-voyous-55565



EX-LIBRIS DE LOUSTAL
Superbe ex-libris de Loustal réalisé par la librairie Super Héros
pour le très one shot "le sang des voyous" de Loustal et Paringaux.
Ex-libris numéroté (200 exemplaires seulement) et signé par Loustal.
dédicaces 'Le sang des voyoux'
Mardi 26 septembre 2006: dédicace vers 18h00 à la Librairie La Hune
qui lui consacrera une vitrine avec des peintures originales 170,
Boulevard Saint-Germain, Paris 6ème (tél : 01 45 48 35 85)
Mercredi 27 septembre 2006: dédicace à 18h00 au Virgin Megastore
Grands Boulevards 5 boulevard Montmartre Paris 2ème
Il sera en dédicaces entre Annecy et Lyon les 12 et 13 octobre 2006

Le 14 octobre 2006 en dédicace au Festival BD d'Audaincourt (25)
www.mission-bd.com

Les 04 et 05 novembre 2006 à Quai des Bulles Festival BD de
Saint-Malo (35)
www.quaidesbulles.com

Le 18 novembre à BDBOUM, Festival BD de la ville de Blois
http://www.bdboum.com/
novembre (date à préciser) : en dédicace au 22ème Salon du livre et
de la presse jeunesse à Montreuil (93) qui aura lieu du 22 au 27
novembre
www.salon-livre-presse-jeunesse.net
Le 02 ou 03 décembre au Salon du Polar de Montigny-les-Cormeilles
(95)
www.salondupolar.com |
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Les jour sang Voila huit ans que Loustal et Paringaux
n'avaient signe un album ensemble. Cette fois, ils abandonnent
leur méthode d'illustration légendées pour renouer avec le récit
séquencé de la BD. L'histoire est sombre comme le sang qui
s'échappe du corps malade de Louis...

BODOI n°99 Paru le 28/07/2006 |
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“ Le sang des voyous ” par Jacques de Loustal et Philippe
Paringaux
Editions Casterman (14,75 Euros)
Oyez, oyez, braves gens, la sombre histoire d’un truand, un
voyou devenu tueur à gages. Un tueur froid et énigmatique,
atteint d’une maladie qui lui ronge ses dernières forces et qui
ne lui laisse aucune autre issue que la mort. Mais avant de
disparaître, cet homme à l’agonie, cadavre en puissance, quitte
l’hôpital où on le soigne, titubant, pour régler ses comptes et
retrouver sa fille… les armes à la main. Plus noir et plus
glauque, tu meurs ! Et oui, attention, ce polar très violent, va
vous secouer. On vous aura prévenu, après lecture, votre moral
va en prendre un coup : ou alors, vous êtes complètement
insensibles ! En effet, l’histoire de ce malfrat désespéré vous
prend d’entrée à la gorge, grâce à la plume très littéraire, et
pourtant très légère, de Philippe Paringaux : ses longs
narratifs n’atténuant en rien l’aspect impeccable de la
narration elliptique et l’excellence du choix des mots, mis en
valeur par le choc des dessins. Des dessins figés, glacés et
épurés, mais totalement expressifs et élégants : aussi adaptés
aux ambiances nocturnes et citadines qu’à celles qui sont
ensoleillées et exotiques. L’illustrateur de «Barney et la note
bleue» ou de «White Sonia» est en pleine possession de ses
moyens, et semble même atteindre le point culminant de son
talent avec une excellente mise en exergue de la puissance
esthétique de son graphisme. Sans parler de l’extraordinaire
utilisation de couleurs franches qui nous rappelle que la BD est
un art, très proche de la peinture !
info www.bdzoom.com
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Le Sang des voyous
- par Loustal & Paringaux - Casterman
8 septembre 2006
Des années que Loustal et Paringaux signent ensemble des albums
aux ambiances inimitables. Mais cette fois, l’oeuvre n’est rien
moins que monumentale. Le récit des dernières heures d’un tueur
à l’agonie, décidé à rassembler les forces qui lui restent pour
régler ses comptes. Une oeuvre noire et plus que noire, qui
happe le lecteur jusqu’à la dernière image.
Guetté par une mort certaine, Louis est un tueur qu’on devine
sans pitié et sans remords. Sur son lit d’hôpital, il réussit à
soudoyer une infirmière pour obtenir de la morphine, histoire de
tenir debout, et un bon de sortie. Commence alors une dernière
expédition, à la fois punitive et familiale, dans des lieux
sordides et isolés, où la nuit est toujours plus noire.
Louis s’applique à éliminer un à un plusieurs individus avec qui
il a eu affaire, ces voyous qui donnent son titre à l’album.
Mais le moribond va aussi rendre visite à la seule femme qu’il
ait aimée, une ex-prostituée, mère de sa fille. La retrouver
constituera sa dernière mission, montrant alors un soupçon de
morale chez cet assassin de sang-froid.
On savait que Paringaux et Loustal maîtrisaient à merveille les
codes du roman noir. Cet album étincelant ajoute une pépite de
plus à leur bibliographie. Les textes, comme à l’habitude, ne
décrivent pas l’action ou le décor, ils plongent dans les
pensées, les états d’âme du héros. Paringaux est parvenu dans Le
Sang des voyous à une qualité littéraire éclatante. Elle réduit
au minimum les dialogues. Ils gagnent ainsi en efficacité pour
le lecteur, déjà imprégné d’une atmosphère lourde et malsaine.
La dureté du trait de Loustal rend particulièrement crédible ce
tueur qui, jusqu’à son dernier souffle, maintient une énergie
carnassière pour accomplir son nettoyage. On suit sa laborieuse
survie, ses épouvantables moments de faiblesse, ses accès de
désespoir dans des ruelles sombres et des décors abîmés. Loustal
joue des couleurs avec une totale maestria, usant de teintes
surréalistes pour mieux coller à l’atmosphère de l’album.
La dernière image, cernée par une lumière blafarde, marquera
l’esprit des lecteurs pour longtemps.
Une grande réussite.
http://www.actuabd.com/article.php3?id_article=4075
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Plumes sanglantes par Eric Libiot
Nouvelle collaboration entre le dessinateur Loustal et le
scénariste Paringaux, qui signent Le Sang des voyous, un album
très noir
Les auteurs: Loustal, de son vrai nom Jacques de Loustal, 50
ans, est un aristo du crayon. Coloriste hors pair, illustrateur,
cinéphile, amateur éclairé de jazz, il est sans doute celui qui
sait le mieux installer une ambiance, un silence, l'ange qui
passe et la mouche qui vole.
Paringaux (Philippe) est, lui, journaliste, écrivain, ancien
rédacteur en chef de Rock & Folk. Il a surtout travaillé avec
Loustal, mais L'Homme qui ne transpirait pas, dessiné par Ted
Benoit, n'est pas mal non plus.
L'album: fidèles à leurs habitudes, les deux compères ont plongé
dans la mythologie du polar et en ont sorti Louis, tueur à gages
en fin de cartouches, qui décide de renouer avec son passé pour
régler ses comptes et, peut-être, revoir sa fille, Lison.
Ambiance noire, donc, que Paringaux décrit avec la distance de
celui qui observe un monde tapi dans l'ombre et que Loustal
dessine d'un trait épais, brisé, expressionniste.
La case commentée par Loustal: page 48. Louis est dans la
chambre de Claudia, une entraîneuse qui a travaillé avec Lisons.
«J'aime le cadre en Cinémascope. Cela vient sans doute de ma
formation d'architecte. Etant cinéphile, je fonctionne un peu
comme un réalisateur qui cherche différents axes avec sa caméra.
J'aurais évidemment pu faire deux cases, d'abord Louis sur le
lit, ensuite Claudia. Mais j'aime la profondeur de champ et
donner au lecteur la sensation d'entrer dans l'image. Un détail:
je me demande toujours ce que je vais mettre dans un tableau.
Là, je voulais éviter le côté trop sordide; j'ai dessiné un vase
et des fleurs. Quant à l'ambiance générale, c'est du côté de
Jean-Pierre Melville et du Deuxième Souffle qu'il faut chercher.
L'expres 14092006
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Sang des voyous (Le)
Critique par Gallu - le 06/09/2006
Chercher sur amazon.frTitre : Le Sang des voyous
Scénario : Paringaux
Dessins : Loustal
Couleurs : Loustal
Genre : thriller, psychokiller
Nombre de pages : 68
Année de parution : 2006
Edition : Casterman
Sang des voyous (Le)
7
Dernier jour avec un tueur
> Lire les commentaires de l'équipe La note des internautes
? (1 votes)> Lire les commentaires des internautes Des couples
fameux, mythiques, il en existe partout : au cinéma, à la
télévision, en musique, mais aussi en bande dessinée. Loustal et
Paringaux font parti de ces doublettes dessinateur/scénariste
atypiques, dont on attend en nombre et avec impatience la
nouvelle œuvre. C'est en 1997 que Loustal et Paringaux touchent
le sommet de leur art, avec la parution de l'album qui restera
peut être à retenir comme leur chef d'œuvre : Kid Congo. Plus de
soixante-dix pages du récit de vie et de mort d'un couple. Avec
Le sang des voyous, Loustal et Paringaux s'attaquent à
l'histoire d'un tueur sur le déclin.
Les histoires de Loustal et Paringaux ont toujours été très
dures, parfois même fort ensanglantées, mais c'est la première
fois que le duo s'attaque aussi franchement au genre thriller,
voir même serait-on tenté de dire, au genre psychokiller. Car Le
sang des voyous nous fait pénétrer dans les tourments d'un tueur
sur le déclin. Se décomposant peu à peu, s'injectant de la
morphine pour résister à la mort qui le gangrène, Louis le tueur
doit donner la mort à encore quelques personnes et surtout,
retrouver la trace de sa fille avant de rendre l'âme. Le récit
est forcément très sombre et sauvage, et le couple
Loustal/Paringaux n'a vraiment plus besoin de faire ses preuves
dans le domaine de la dureté. Pourtant, on est moins éprouvé par
la lecture du Sang des voyous que par celle de Kid Congo, alors
que le genre thriller se prête à la base mieux au malaise. Le
personnage principal, Louis, est un cadavre ambulant, et donne
bien le ton du récit : glaçant, terrifiant mais moins perturbant
et fort que ce à quoi l'on s'attendait.
Le dessin de Loustal, même s'il reste parfaitement
reconnaissable, se fait plus nerveux mais moins agréable à
l'œil. Jusqu'à présent, la coloration était très nuancée. Avec
Le sang des voyous, les dégradés de couleur et zones d'ombre
sont remplacés par des griffures au crayon de bois. Visages et
corps ont moins de caractère et de finition. Le caractère
empêche ici une certaine fluidité graphique, ce qui n'était pas
le cas jusqu'à présent. On relève même quelques planches en
dessous du niveau d'autres (la claque, page 19). Les décors
aussi déçoivent par leur coté très sommaire et gribouillé (page
54). La narration Loustal/Paringaux est aussi quelque chose de
très atypique qui ne dérangeait pas jusqu'à présent mais qui
commence à faire défaut dans une histoire thriller comme
celle-ci. Dans les albums du duo, il y a une double narration :
écrite et visuelle. A la manière des anciens, les auteurs
réexpliquent ou complètent ce que l'on voit à l'image par des
encadrés de texte, qui développent les sensations du personnage
de manière plus approfondie et littéraire. Ces encadrés de
grande qualité expressive donnent de la profondeur aux albums de
Loustal et Paringaux mais sont parfois dérangeant sur ce projet.
Lors de scènes d'action ou d'accélération, le rythme de lecture
ne peut pas prendre en vitesse en conformité avec les
enchaînements rapides exposés. Les deux gros exemples de l'album
sont l'attaque du restaurant asiatique et la poursuite des
policiers à moto. Le lecteur est pressé de découvrir
l'enchaînement visuel, de connaître la suite des événements, de
tourner les pages, mais sa lecture est handicapée par des blocs
de textes qui jurent avec la furtivité des événements rapportés.
Les fans de Loustal et Paringaux sauront y trouver leur compte,
les deux auteurs ne déçoivent pas totalement et continuent dans
le style qu'on leur connaît. Le sang des innocents se montre
toutefois largement en dessous de ce dont le duo s'est montré
capable de réaliser, notamment avec Kid Congo. Le thriller est
peut être un genre trop peu adaptable à leur système narratif si
particulier et décomposé.
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http://bd.krinein.com/Sang-des-voyous-4867.html
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Frédéric Bosser et François-Regis Houel présentent:
Jacques de Loustal
Exposition (œuvres récentes)
Du 29 aout au 23 septembre 2006.
Exposition / vente: Jacques de Loustal
Dédicace le samedi 9 septembre 2006 de 15h à 18h
Vernissage le jeudi 7 septembre a partir de 18h
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Jacques de Loustal
Le sang des voyous
Loustal & Paringaux
Planche originale 26 - Casterman, 2006
29,7 x 21 cm
Encre de chine et encre de couleur sur papier contrecollé sur
carton
Signé
Crayonné de la planche originale
42 x 29,7 cm
Mine de plomb sur papier
Signé.
1200 euros l'ensemble


Jacques de Loustal
Le sang des voyous
Loustal & Paringaux
Planche originale 5 - Casterman, 2006
29,7 x 21 cm
Encre de chine et encre de couleur sur papier contrecollé sur
carton
Signé
Crayonné de la planche originale
42 x 29,7 cm
Mine de plomb sur papier
Signé.
1200 euros l'ensemble



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