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2006 CARNET DE VOYAGES 2003-2005
Jacques de Loustal

Editeur(s) : Le Seuil
Collection : BANDES DESSINEES
Genre : BANDES DESSINEES
Date de Parution : 19/01/2006
Langue : Français Éditeur
Format : Broché, 22 cm x 22 cm
ISBN : 2020810603
EAN : 9782020810609
 

Quand il parcourt le monde, Loustal revient les valises chargées de dessins qui représentent la beauté et la simplicité des lieux qu'il a visités. Il utilise toutes les techniques : plume, aquarelle, pastel, feutre pinceau, crayon... Paysages, animaux, scènes de rues, tout inspire notre voyageur dessinateur. Dans ce carnet de voyages 2003-2005, Loustal s'est promené dans les ruelles de Maroc Oriental, aux Îles Éoliennes, en Irlande, au Brésil, à La Réunion, en Bolivie, en Thaïlande et en Namibie.

Loustal

Loustal est une des valeurs sûres de l'illustration française. Si c'est la bande dessinée qui l'a fait connaître, son champ d'activités est bien plus large : affiches, publicités, pochettes de disques ou encore livres pour enfants, quel que soit le domaine, il excelle.


Déjà paru(s) au Seuil

Carnet de voyages (1981-1989),
Carnet de voyages (1991-1996)
Carnet de voyages (1997-1999)
Carnet de voyages (2000-2002)
Carnet de voyages (2003-2005)


Contes de la forêt vierge, 02/05/02, col. Coed.Metail., Horacio Quiroga, Loustal
Lettres d'un chasseur, 03/04/00, col. Coed.Metail., Horacio Quiroga, Loustal
Insolite, 02/01/99, col. B.D., Loustal
Gaby, 02/09/96, col. Crea.Jeuness, Loustal, Pierre Coré
Dune, 02/09/94, col. Crea.Jeuness, Loustal, Philippe Paringaux



 

 


Carton d'invitation - Médiathèque d'Este
Editeur : Médiathèque de Billère
Dimensions : 140x140 mm
Date de sortie : 06/2007
Commentaire : Éditée pour le vernissage de l'exposition à la médiathèque de Billère, le 6 juin 2007.

Parmi les fidèles de la biennale, Jacques de Loustal, venu à ce style par la bande dessinée. Sa dernière en date :Rien de neuf à Fort Bongo(éditions Casterman, 12,50 euros) et déjà une trentaine d'ouvrages.« J'aime voyager, j'aime dessiner, je dessine quand je voyage, tout a commencé ainsi. Le carnet de voyage permet d'aborder des techniques très différentes, de découvrir des outils nouveaux, de dessiner en toute liberté en mélangeant les styles. J'écris et dessine une partie sur place, une partie le soir à l'hôtel et le reste au retour, car je voyage rarement plus de quinze jours »,confie-t-il dans son atelier au bord du bassin de la Villette, à Paris. Il ne se déplace d'ailleurs jamais sans un carnet, différent selon l'outil utilisé. Les carnets réédités de Van Gogh, en moleskine, sont parfaits pour le crayon. Le pinceau demande un papier très lisse. En Inde, il a découvert des cahiers blancs extraordinaires ; à l'île Maurice, le travail au pinceau.« Le voyage me permet d'être confronté à des paysages jamais vus qui me procurent une totale liberté et la jubilation de rapporter des images qui n'existent pas. Je suis un maniaque de l'image. Les textes viennent ensuite, en commentaire du dessin »,raconte-t-il, l'œil pétillant, en évoquant avec gourmandise le voyage qui l'a le plus fasciné : les îles Marquises.« Je suis encore sous le charme, à cause de l'isolement total, de cette nature vierge, avec très peu de touristes, les rochers, un ciel gigantesque, la mer... »Jacques de Loustal en a ramené un reportage pour un hors-série de Geo, « Le Monde dessiné par les plus grands » et de merveilleuses images pour son dernier carnet, qui regroupe plusieurs destinations (Carnet de voyages, 2000-2002,éditions du Seuil, 23 euros). Il y a du génie sous la plume, le pastel, l'aquarelle, le feutre pinceau et le crayon de cet homme inspiré par Matisse, Gauguin, Modigliani, Hockney, les peintures africaines et haïtiennes naïves. Son bestiaire est un concentré de tous les chiens galeux du monde, de poissons-chats et d'oiseaux délicieux... Sur les plages du Sénégal, dans les ruelles de Cuzco ou en vacances en famille sur la presqu'île de Giens, il adore croquer les oiseaux car« ils permettent toutes les variantes de formes stylisées »


Christian_Desbois




Loustal arpente la planète du bout de son crayon

 
Globe-trotter impénitent, le dessinateur expose en l’Ile des images de son dernier livre.

 
Philippe Muri
Publié le 24 janvier 2006

 
Il adore pointer les cartes de géographie, feuilleter les atlas. Jacques de Loustal a toujours aimé la bourlingue, boucler sa valise quand tant d'autres de ses confrères préféraient rester rivés à leur planche à dessin.

 
Un coup de fil, une invitation à exposer à l'autre bout de la terre, et le voilà parti, jamais longtemps, mais régulièrement. Une manière de se régénérer, loin de ses multiples activités, la bande dessinée, l'illustration, la publicité ou la peinture.

 
Loustal arpente ainsi la planète, confessant un goût pour les îles, les caps, les ombres dures sous le soleil, la limite entre le désert et l'océan. De ses périples, il ramène force dessins pris sur le vif, croqués d'une main rapide, au crayon. Les images s'accumulent sur divers calepins en moleskine qui ne le quittent jamais.

 
Parfois, dans la quiétude d'une chambre d'hôtel, il réinterprète une scène sur le papier, d'après des photos prises en numérique. L'ensemble aboutit à d'envoûtants recueils d'impressions vagabondes, régulièrement publiés.
Instants de grâce cueillis au vol «Le contenu de ces livres a évolué», constate leur auteur au moment où son cinquième Carnet de voyage sort de presse. «Au début, il s'agissait de dessins de pure contemplation.

 
Désormais, je me constitue une réserve d'images que je peux exploiter plus tard, en grand format, au fusain ou à la peinture à l'huile.» Des compositions épurées, nées de ces instants de grâce cueillis au vol. Ici, un phare, le long d'une plage namibienne. Là, un bateau échoué à marée basse, en Irlande. Ailleurs une rue piétonnière et pentue, au Brésil.

 
«En voyage, le dessin est suscité par l'envie de prolonger un moment de bien-être.» Amateur de photographies, Loustal soigne ses cadrages, pour mieux saisir l'instant décisif. «A un moment précis, et suivant l'angle de vue, un
paysage peut révéler un équilibre parfait entre les pleins et les vides, les verticales et les horizontales.»

 
Peu de mots, pas de véritable fil conducteur, aucune adjonction d'objets réels - billets d'avion, carte routière, prospectus -, ses carnets de voyage s'éloignent de la forme classique généralement adoptée dans ce genre d'ouvrage. «Il s'agit davantage d'une extension de mon travail d'illustrateur et d'auteur de bandes
dessinées.»

 
Globe-trotter mais pas du tout reporter

 
Pas de volonté de témoignage non plus dans ces images chargées d'atmosphère. De plus en plus attiré par les grands espaces (il rêve aujourd'hui d'Australie et d'Antarctique), Loustal se veut globe-trotter, mais pas du tout reporter, lui qui a joué à l'occasion les envoyés spéciaux, notamment pour le magazine Géo. «Je
ne me mets ici aucune contrainte graphique ou narrative. C'est une respiration dans ma pratique du dessin.»

 
L'occasion aussi d'expérimenter de nouvelles techniques: pinceau, plume, stylo bic, crayon désormais. Une exposition en rend compte en l'Ile. Aquarelles ou fusains, plus d'une soixantaine d'œuvres qui disent toutes et de superbe manière l'appel du large.


 
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Pratique
Carnets de voyage 2003-2005, par Loustal, Ed. Seuil.

 
Une large sélection des dessins de cet ouvrage est exposée à la Galerie Papiers Gras, 1, place de l'Ile, jusqu'au 18 février. Ouverture: lundi-vendredi, de 12 h à 19 h; samedi de 10 h 30 à 18 h.
Tél. 022 310 87 77.

 
Loustal a également réalisé les badges pour la Saint-Valentin, qui seront vendus le 14 février en faveur de la Fondation Cap Loisirs.

 

Carnet de voyages - Loustal T. 5
Carnets de voyages 2003-2005


Invitation aux voyages
Pour la cinquième fois, Loustal nous livre une large poignée de dessins du monde, souffles de repos entre deux bandes dessinées. Il en profite donc pour nous raconter la vie sur d’autres continents, en soulignant les petits détails insolites. Ainsi, il reproduit les trois principales coupes de cheveux à Conceptión : Franck, Cadette, Caracol. Plus loin, il nous explique la pratique du sundowner en Namibie, qui consiste à aller prendre un verre au milieu des bêtes sauvages en contemplant le coucher du soleil.

On se transforme, le temps de parcourir ce carnet de voyages, en l’œil de Loustal. Celui qui s’arrête devant les paysages majestueux comme celui qui s’attache à un détail furtif. L’artiste qui réinvente le décor au gré d’un verre de grappa ou d’un mouvement trop rapide, et le touriste qui recopie laborieusement une étiquette d’alcool fort. C’est plutôt flatteur de suivre ces mouvements optiques, ces passages du plan d’ensemble au gros plan, avant de retrouver le plan d’ensemble. On se sent soi-même globe-trotter, soi-même œil en balade.

Comme tout carnet qui se respecte, celui-ci vire parfois au pense-bête, ou au conseil au voyageur : « relire l’Odyssée en rentrant », « prévoir de passer un mois entier à Barchan Dunes ». Car les mots accompagnent souvent le trait. Les dessins de Loustal s’étalent sur trois années, ce qui permet de retrouver côte à côte château napolitain, marché bolivien et île de mer d’Andaman. Des décors disparates, réunis sans autre raison qu’un goût pour les couleurs chaudes et un regard serein. Maroc oriental, les îles Éoliennes, Irlande, Ouro Preto (Brésil), la Réunion, Bolivie, Koh Yao (Thaïlande), Namibie. Un fil conducteur : le soleil, même pour les croquis au feutre noir. Mais du voyage, des ses aléas, des anecdotes, nulle trace ou presque. Il s’agit de retrouver les souvenirs d’un œil, perdu dans les paysages.

On regrettera donc cette forme d’incohérence, ce passage brutal d’un continent à l’autre sans autre explication, mais on admettra malgré tout le charme d’une série de prises de vue.
« J’ai gravi la dune n°45, suis resté là-haut un bon moment à regarder le désert rouge. »

Une chronique signée Clément

Invité
01 Fevrier 2006 http://www.bdselection.com

Ce nouveau carnet rassemble les voyages effectués entre 2003 et 2005 : le Maroc oriental, l'Irlande, la Bolivie, la Thaïlande, la Namibie, la Réunion et les Îles éoliennes. Au gré de ses pérégrinations, le voyageur nous livre des images d'une grande variété : crayon, aquarelle, feutre pinceau, plume...
Comme à son habitude, ce maître du dilettantisme habile nous fait partager des moments de grâce et de contemplation : paysages, scènes de rues animées, figures et couleurs locales nous imprègnent des ambiances uniques de chaque culture.
- Quatrième de couverture -

Seuil
janvier 2006