2005
L'
invention du livre, meeting 2005
Sérigraphie " Sur les quais"
Description : Imprimée sur papier Rag. Muséo
Fine Art 250gr , 2016
50x40 cm 85,00€
illustrations de Jacques de
Loustal
Theme:
Secrets: D'Etat, de Famille, d'alcôve, de table, de voyage, de Polichinelle
Du 17 au 20 novembre 2005 - L'Invention du Livre - Chaque année au mois de
novembre, la Maison des Écrivains Étrangers et des Traducteurs de Saint-Nazaire
invite une vingtaine d’écrivains du monde entier à venir se rencontrer et
rencontrer leurs lecteurs autour d’un sujet (Le Lecteur idéal, Les Bonheurs
de Babel, cette année L’invention du Livre) sur lequel nous leur demandons
auparavant d’écrire quelques pages qui paraissent dans un ouvrage bilingue
au moment du colloque.
Chaque année encore, la Maison publie à l’occasion du meeting le numéro
annuel de sa revue bilingue meet, chaque fois consacrée à deux littératures,
et ces deux littératures (cette année la brésilienne et la sud-africaine)
sont mises à l’honneur pendant la durée du colloque.
Jeudi 17 - 20 h 30. Conférence « Du Brésil profond à la néofavela » par
Manuel da Costa Pinto
Vendredi 18 - 15 h. Littérature contemporaine brésilienne - Table ronde avec
Luis F. Verissimo, Bernardo Carvalho, Manuel da Costa Pinto, animée par Éric
Pessan.
Samedi 19 - 21 h. L’invention du personnage. Table ronde avec Jean-Luc
Coatalem, Loustal et Luis Fernando Verissimo, animée par Thierry Guichard.
Dimanche 20 - 16 h. Dialogue : Luis Sepúlveda et José Manuel Fajardo
Meet - Maison des Écrivains - 1, boulevard René Coty - B.P. 94 - 44602
Saint-Nazaire
CULTURE
livres meeting à saint-nazaire, 17, 18, 19, 20 novembre 2005 Comment on s’y
met ?
Comment naît ou se rêve un livre, tel est le thème des troisièmes rencontres
littéraires de la Maison des écrivains étrangers et traducteurs.
« D’où viennent les enfants ? » demandent les enfants ? « D’où viennent les
livres ? » se demandent, aujourd’hui, à Saint-Nazaire, les écrivains
rassemblés dans ce « meeting » peu commun, cette rencontre fondée sur un jeu
de mots, de ceux où les écrivains misent gros sans savoir ce qu’ils peuvent
gagner. Qu’est-ce qui engage quelqu’un à passer des mois, des années pour,
peut-être, jeter l’éponge ?
« Comment est-ce qu’on s’y met, finalement ? » demande Patrick Deville dans
la préface au livre édité à l’occasion de cette manifestation. C’est
peut-être la bonne façon de poser la question de l’origine que de la situer
sur le terrain du comment. Comment sait-on que l’idée qui vous trotte dans
la tête commence à prendre corps, à « prendre », tout simplement. « À
l’issue d’une délicieuse rêverie dans un hamac ou après deux cents pages de
notes préliminaires ? » À chacun de répondre, selon son expérience, sa
mémoire, ou ses facultés d’invention. Le commencement d’un roman est aussi
le thème de plus d’un roman des commencements. On a pu dire que la
littérature elle-même venait de cette question : « d’où venons-nous ? » et
de sa transformation en « comment sommes nous là ? » Les quinze écrivains
réunis en MEETing donnent chacun une version de l’affaire. Pour la
Sud-Africaine Antje Krog, il y faut un crayon rouge bien taillé et une
décision irrévocable sur le « je » qui racontera. Pour Bernard Comment, qui
se pose la question dans les mêmes termes (l’origine des enfants), c’est une
histoire de virée nocturne dans la campagne toscane, en Fiat 500, le toit
ouvert. Pour Gil Courtemanche, c’est la redécouverte d’un carnet de notes
d’un vieux reportage, la trace d’amis rwandais « évaporés dans le chiffre de
800 000 » qui fait que « le romancier sauve le journaliste ». Christian
Garcin prend au pied de la lettre l’expression « se jeter à l’eau » et
prouve que c’est en nageant qu’on apprend à nager. Comment une question
aussi cruciale, sur un moment aussi universellement partagé peut-elle donner
des réponses aussi disparates ? Manifestement, ils mentent. Ou ils écrivent
déjà un autre livre.
Les écrivains invités
Gabriela Adamesteanu (Roumanie) ; John Burnside (Écosse) ; Bernardo Carvalho
(Brésil) ; Jerome Charyn (États-Unis) ; Jean-Luc Coatalem (France) ; Bernard
Comment (Suisse-France) ; Gil Courtemanche (Canada) ; Adriaan Van Dis
(Pays-Bas) ; José Manuel Fajardo (Espagne) ; Christian Garcin (France) ;
Gamal Ghitany (Égypte) ; Letitia Ilea (Roumanie) ; Antjie Krog (Afrique
du Sud) ; Loustal (France) ; Ion Pop (Roumanie) ; Audrey Pulvar (France) ;
Luis Sepùlveda (Chili) ; Karla Surez (Cuba) ; Luis Fernando Verissimo (Brésil)
; Ivan Vladislaviç (Afrique du Sud).
Pendant la durée du colloque, les livres des écrivains invités seront
proposés à la vente par la librairie la Voix au Chapitre dans la salle
prestige d’Escal’Atlantic.
La Médiathèque Étienne-Caux propose jusqu’au 27 novembre une exposition des
photographies d’Alain Potignon sur le thème
« Les écrivains de l’exil ici
et là-bas ».
Alain Nicolas
http://www.humanite.presse.fr/popup_print.php3?id_article=818085 |
Les
auteurs invités
Loustal
Loustal est né à Paris en 1956. S’il s’est imposé comme l’un
des meilleurs auteurs contemporains de bande dessinée, ses
inspirations se situent davantage du côté de la littérature
et de la peinture (le fauvisme, David Hockney,…) ou du
cinéma (Wim Wenders).
Il a mis en image des textes, entre autres, de Philippe
Paringaux, de Mac Orlan (Sous la lumière froide, Futuropolis/Gallimard),
de Jerome Charyn (Le Prince et Martin Moka, éditions Syros,
White Sonya, Casterman) et de Jean-Luc Coatalem (50 000
dinars, Casterman, Jolie mer de Chine, Casterman). Il a
dessiné l’affiche de ce meeting de Saint-Nazaire.
Dernières publications
La nuit de l’alligator, 2005, Casterman
Lumières du jour, 2004, Casterman
Les Frères Rico, de Georges Simenon, 2004, Omnibus
Rien de neuf à Fort Bongo, texte de Jean-Luc Coatalem, 2004,
Casterman
Fusain, 2003, Ziggourat
Carnets de voyages, 2003, Le Seuil
© photo : DR
http://www.meet.asso.fr/
http://www.meet.asso.fr/meeting2005/accueil.htm |
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