WB01343_.gif (599 bytes)WB01345_.gif (616 bytes)

1994  Le roi du jazz 

TITRE: Le roi du jazz / un roman écrit par Alain Gerber ;  20 ill. par Loustal
EDITEUR: [Paris] : Bayard ed. , 1994 * IMPRIMEUR: 35-Rennes : Ouest Impr. Oberthur
DESCRIPTION PHYSIQUE: 75 + 13 p. ill. en coul., couverture. ill. en coul. Loustal, 18 cm
COLLECTION: Collection Je bouquine : 26
ISBN: 2-227-72330-0


LE ROI DU JAZZ couverture Loustal

À la Nouvelle Orléans, au début du siècle, Léon le Noir et Noël le Blanc sont copains comme les doigts de la main. Ou plutôt comme les doigts d'un musicien sur l'instrument qui les fait rêver : le cornet à pistons exposé sur un coussin de velours dans la vitrine du marchand de musique de la ville. Si seulement ils pouvaient s'offrir ce trésor, ils démarreraient ensemble une carrière de jazzmen qui les conduirait au zénith, c'est sûr ! Un jour, le rêve des deux garçons devient réalité. Mais leur amitié survivra-t-elle à l'incroyable aventure qu'ils auront à vivre ?
Un roman de Alain Gerber
illustré par Loustal.

 


Je bouquine : Le roi du jazz, 1991 Couverture: Loustal


Carte Postale " Le roi du jazz"

Le roi du jazz / [ill. par] Jacques de LOUSTAL . - Bayard, [s.d.]. - 15x11 cm. Objet divers. Carte postale cadeau de Bayard. Présente la série "Je bouquine" et particulièrement le no 26



Réédition du roman d'Alain Gerber "Le roi du jazz"
Langue : Français Éditeur : Bayard Jeunesse (4 septembre 2002)
Collection : les romans de je bouquine
Format : Poche - 75 pages
ISBN : 2747006883


A la Nouvelle Orléans, au début du siècle, Léon et Noël sont les meilleurs copains du monde. Tous deux rêvent du cornet à piston exposé sur un coussin rouge dans la vitrine du magasin de musique.
Mais Léon est noir et Noël est blanc ; Léon est pauvre et les parents de Noël ont de l’argent. C’est donc Noël qui aura l’instrument.
Noël constatant que son ami est bien plus doué que lui pour le Jazz, lui offre le cornet. Léon, parce qu’il est noir, sera accusé de vol, et finira en prison.
Derrière les barreaux, grâce à son gardien qui joue dans la fanfare, Léon apprendra tout de même à jouer le jazz. A sa sortie, il se rendra à Chicago et, sur la scène d’une boite de Jazz, il retrouvera Noël pour un duo magnifique où ils diront ensemble l’histoire d’amour et de haine des blancs et des noirs d’Amérique.

Une très belle histoire sur l’amitié, la passion du jazz, et sur l’injustice qui règne dans l’Amérique de l’après esclavage ; un roman dont on regrette seulement qu’il soit si court...

L'auteur vu par l'éditeur
Alain Gerber est un grand spécialiste du jazz. Homme de lettre et de radio, il a écrit de nombreux ouvrages de référence sur cette musique et anime une émission quotidienne sur France-Culture. Il est en outre l’auteur de plusieurs romans jeunesse pour Je Bouquine. / François Roca. Il vient de remporter le Goncourt de la jeunesse pour son dernier album, Jesus Betz (Le Seuil).

Cette histoire se passe à la nouvelle Orléans. Avec deux personnes : Noël est blanc Léon est noir. Un jour ces deux garçons étaient assis devant une vitrine Léon regardait une trompette, Noël lui regardait les autres instruments. Mais le magasin vendait des instruments très chers. La trompette coûtait 12.25$. Léon a dit a Noël qu'il voulait cette trompette mais elle coûtait trop cher. Un jour il a eu cette trompette. Car des hommes ne veulent pas que Noël et Léon restent ensembles alors ils lui donnent une trompette pour qu'il ne reste pas avec Noël. Mais les policiers croyaient qu'il l'avait volé alors ils l'ont arrêté, l'ont mis dans une cellule et les juges ont dit qu'il irait dans une maison de redressement. Si vous voulez en savoir plus, lisez ce livre. .

J'aime bien ce livre mais je trouve qu'il a beaucoup trop d'images.
Texte de Justine Daniel

 

 

GERBER, Alain. - Le roi du jazz . - Bayard, 2002. -75 p. : ill. ;19 cm. - ( Les romans de Je bouquine ). - ISBN 2-7470-0688-3.
A la Nouvelle-Orléans, au début du siècle Léon et Noël rivalisent d'amour pour la musique et en particulier pour le magnifique cornet à pistons présenté à la vitrine du magasin d'instruments. Tous deux voudraient devenir musiciens de jazz, hélas une stupide histoire, voire un malentendu, va les séparer, Léon est accusé de vol, il faut dire qu'il est noir, et se retrouve en prison. Finalement cette punition totalement injuste va se retourner en sa faveur puisqu'il va y apprendre la musique et réaliser son rêve...
Un récit facile, tendre et attachant qui devrait séduire lecteurs et lectrices à partir de 10 ans

Ministère :
La vie d’un jazzman noir Américain au début du vingtième siècle. Elle n’est pas sans faire penser à la biographie de grands noms de la musique, la chanteuse Billie Holliday en particulier, avec moins de détails sordides de son enfance cependant.

Très jeune, Léon est passionné de musique, il rêve d’être le « King » du cornet à piston qui trône dans une vitrine et sera offert à son ami, un jeune Blanc de son âge (Noël, anagramme) qui ne se considère pas digne de l’instrument et décide de l’offrir à Léon. Un terrible quiproquo va s’ensuivre, qui ne sera levé pour le lecteur qu’à la fin du récit où l’amitié triomphera des méchants et de leurs basses manœuvres. En attendant, la vie de Léon n’est pas facile tous les jours et ses états d’âme passent par toutes les couleurs, en commençant par celle de sa peau : le noir ! La couleur bleue fait l’objet de toute une réflexion ; c’est le blues, dont la musique est pleine, un style à soi seul. Le racisme, l’injustice sous toutes ses formes, la cruauté, l’avidité, la sottise, Léon découvre tout cela mais il ne perdra pas confiance en dépit de sévères difficultés.
Sur le chemin de sa vie, il fait des rencontres déterminantes pour lui : ceux qui repèrent ses qualités, son talent en particulier, et passent par-dessus l’obstacle de la couleur de sa peau. Le séjour en établissement pénitentiaire est aussi un séjour initiatique. Le traitement de la couleur par l’auteur aboutit au spectre de l’arc-en-ciel qui les rassemble toutes. C’est ce que découvre Léon au cours de son existence.
On pourra à partir de cet ouvrage :

- aborder l’histoire des noirs américains des États du Sud, le phénomène culturel majeur du jazz, son histoire, ses origines « blues, negro-spirituals », l’esclavage… ; - se souvenir de la place que tient la musique, et particulièrement le jazz, dans
l’oeuvre d’un autre auteur : Jean Claverie avec La batterie de Théophile, Little Lou, Little lou : La route du sud (Gallimard jeunesse)

- établir un lien avec le texte de Basket balle de Guy Jimenes (Rageot) mettant lui aussi en scène un jeune noir Américain, basketteur de Virginie, dans un contexte plus contemporain ;

- remarquer que Léon et Noël sont des anagrammes qui expriment le symbole du jumeau, du double que l’on retrouve dans le texte Le cochon à l’oreille coupée de Fromental (Seuil).?

évidence les éléments essentiels.
Le début du chapitre 2 jusqu’à la page 30 sera traité à la manière d’un puzzle. Ce qui va poser
problème c’est la différence entre narré et narration puisque cette dernière ne suit pas l’ordre
chronologique. Cette notion sera retravaillée sur d’autres textes en ateliers de lecture.
Découpage proposé :
• pages 23 à 25 : « …. De terreur et d’émerveillement. »
• pages 25 à 26 : « ….le premier à jouer de dans. »
• pages 26 à 27 : « …il vous attend au virage. »
• pages 27 à29 : « …lorgner le modèle. »
• pages 29 à 30 : « … je lui ai rendu le cornet. »
Lecture magistrale jusqu’à la page 33 et débat sur l’état d’esprit des deux amis.
Ecriture de travail à partir du passage page 33 : « C’est le moment….d’injures et de
grossièretés. » Anticipation d’une suite possible.
Mise en voix des textes produits.
Séance 3 :
Rappel du récit découvert lors des séances précédentes.
Reprise de la lecture magistrale de la fin du chapitre en ménageant des pauses pour débattre :
Page 35 : « Le noir n’est pas une couleur comme les autres. » Débat d’interprétation.
Page 39 : l’attitude du jeune garçon, le don, l’instrument. Débat de compréhension.

Début du chapitre 3 jusqu’à la page 46 où l’on recueillera les réactions de élèves quant à
l’attitude de Noël. Travail d’interprétation .
Lecture silencieuse des pages 46 et 47 : « Une heure plus tard….. capitaine Lewis. » faire
réfléchir les élèves sur les trois idées développées : le racisme, la solitude et le malheur et
enfin la résistance et la rencontre.
Terminer le chapitre par une lecture magistrale.
Séance 4
Le rappel du récit est indispensable pour permettre à chacun de s’engager dans la tâche
d’écriture proposée.
Le maître donnera le titre du chapitre :
« Le pays des rêves »
et le début :
« J’ai dix sept ans. Je m’appelle maintenant Léo Jackson (ça sonne mieux, non ?).
Je suis noir, que ça vous plaise ou pas et, s’il m’arrive d’être bleu, ça ne regarde personne. »
et on demandera aux élèves d’écrire une suite, non sans avoir au préalable discuté de la
situation temporelle du passage par rapport au texte précédent, de l’état d’esprit dans lequel se
trouve Léon, et de l’adresse au lecteur.
Les textes produits seront mis en voix et soumis à la classe.
Poursuite du chapitre en lecture magistrale avec des pauses pour reformulation, anticipation
(page 64, 66, 69 , 71).
Puis lecture silencieuse en deux groupes :
• groupe 1 : de la page 71 à la page 73 : « La bagarre était générale….. mon père et
moi ».
• groupe 2 : de la page 73 à la page 74 : « Mais ce n’est pas tout…. Quel imbécile j’avais
été. »
Chaque groupe exposera ce qui a été découvert et qui fait avancer le récit.
Lecture magistrale de la suite jusqu’à la page 76.
Le dernier paragraphe fera l’objet d’une attention particulière ; chaque élève le découvrira
silencieusement et le maître organisera le débat autour :
• de la durée de l’histoire
• du moment où elle a été écrite
• de la valeur de l’expérience (débat philo)

https://web.archive.org/web/20130123094555/http://pedagogie.ia84.ac-aix-marseille.fr/litt/docs-litt/roi_du_jazz.pdf
 

 

roi1.gif (13611 bytes)
p. 36

roi2.gif (25452 bytes)
p.71

roi3.gif (21850 bytes)
p.72


Loustal


PDF Le roi du jazz