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2002 Salon du polar

Montigny-lès-cormeilles, 6,7,8 décembre 2002, au Centre culturel Picasso de Montigny

illustration originale de Loustal

 
Bloody birthday

10ème anniversaire du salon du polar (2007)


route

Montigny-lès-cormeilles
Du 6 au 8 décembre 2002
Le salon du polar de Montigny-lès-Cormeilles, c'est 10.000 titres présentés, 80 éditeurs, plus d'une centaine d'auteurs présents, 18 en compétition, deux lauréats, plusieurs milliers de visiteurs, des rencontres inoubliables. 

Adresse du Salon:
Centre Culturel Picasso, Rue Guy de Maupassant
95370 Montigny-lès-Cormeilles
website (2002)

Pour la 5ème édition du Salon du Polar de Montigny-lès-Cormeilles... Le polar fait main basse sur la ville 
5ème édition du salon du polar de Montigny-lès-Cormeilles la ville vous donne rendez-vous les 6, 7 et 8 décembre prochains 

Organisé pour la première fois en 1998, le salon du polar de Montigny-lès-Cormeilles aura lieu les 6, 7 et 8 décembre prochains. 


Un événement attendu en ville ; la ville, thème de cette cinquième édition. Depuis cinq ans, cette manifestation ignymontaine s'est largement offert une belle renommée à Montigny, d'abord, mais aussi bien au delà des frontières de notre ville. Résultat plus de cinq mille visiteurs l'an passé, bien plus encore sont attendus cette année et un événement qui, dans le genre, fait incontestablement référence aujourd'hui. 
Pour petits et grands lecteurs Les ingrédients de cette réussite, un genre littéraire populaire, de plus en plus apprécié à tout âge, près de cent auteurs présents, des animations nombreuses et de qualité - espace jeunesse, expositions originales, débats, espace nouvelles technologies, rencontres et dédicaces - une grande dose de convivialité et surtout l'accès possible à tous, que l'on soit grand consommateur féru du genre, que l'on ait simplement envie de "goûter" pour voir, ou juste curieux. Bref, tout le monde y trouve sa place et s'y sent bien. D'ailleurs, on y vient en famille, entre amis, tout seul ou avec la classe et on y revient en famille, tout seul.... 


Affiche "
LA PASSERELLE"
, MONTIGNY FESTIVAL POLAR - Exemplaire SIGNÉ par l'artiste
Format / Size : 40 x 50 cm
Couleurs / colors : quadrichromie
Papier / Paper : "beau papier" 200 grammes
Éditions / Publisher : MONTIGNY 2002

LA PASSERELLE
Encre de Chine, aquarelle de couleur et pierre noire pour l'affiche du Salon du Polar de Montigny-lès-Cormeilles en 2002. Signée. 34,7 x 29 cm.




Au crayon cette année 
Créateur de l'affiche du Salon 2002, l'auteur raconte... 
Illustrateur de l'émotion Loustal s'affiche... 



"Pour l'affiche, je n'ai pas voulu tomber dans les clichés polar passéistes !" 

En quelques années, Loustal s'est imposé comme l'un des tout meilleurs auteurs contemporains. Illustrateur original, coloriste rompu à toutes les disciplines, doté d'une force de travail exceptionnelle qui le conduit à diversifier sa production à l'infini, Loustal sait restituer avec sensibilité l'atmosphère d'un lieu, l'état d'âme d'un personnage. 
Son style est reconnaissable quel que soit le support : publicité, illustrations de presse, couvertures de livres... tout lui convient. Il change souvent de techniques et d'outils passant de l'aquarelle à la gouache, du pastel au fusain, du croquis de voyage au portrait, au nu ou à la bande dessinée. 
Sans oublier... les affiches ! Pour celle de Montigny-lès Cormeilles, Loustal nous explique comment elle a pris vie sous ses mains. 

Pourquoi avez-vous accepté de réaliser l'affiche du Salon ?
L'imagerie autour du polar est séduisante à traiter et je le fais souvent dans mes histoires et dans mes illustrations. Je connais beaucoup d'auteurs de polars. J'aime bien ce genre de manifestation. Ce travail était dans mes cordes. J'ai trouvé le sujet sur la ville très, très large. La ville étant un peu générique de l'imagerie du polar. Mais même si je n'avais pas eu ce thème, j'aurai dessiné un sujet assez urbain. 


Pour cette 5ème édition, l'affiche est pour la première fois en couleur. Auriez-vous pu la dessiner en noir & blanc ?
Oui, bien sûr mais on m'a demandé de la faire en couleur. C'est vrai que la couleur permet une lumière un peu plus fine, une mise en scène plus spectaculaire avec quelques lumières électriques. Elle permet de donner de la profondeur à l'image pour que le spectateur puisse rentrer dedans. J'aime travailler dans des gammes camaieux, sur des bleus légèrement différents. J'aime régler les lumières de nuit. J'en ai souvent fait dans mes illustrations. Pour l'affiche, je n'ai pas voulu tomber dans les clichés polar passéistes. Je ne souhaitais pas un homme avec le trench coat et le feutre à la Humphrey Bogart, la silhouette générique du privé. Je l'ai tellement fait que cette fois, je suis parti sur un univers de banlieue, mi-usine. Plutôt un paysage urbain. J'ai voulu une sorte d'ambiguité dans les personnages avec ce premier plan où on ne sait pas si c'est une menace. Je n'ai pas voulu en rajouter dans le personnage qui est sous le réverbère. J'ai préféré un personnage inquiétant, un peu croquemitaine. 



A quand remonte votre rencontre avec le polar ? 
Depuis tout petit, je lis des polars. Mon itinéraire est marqué par cette connexion entre BD et polar. Tous les gens que je connais dans le polar comme Marc Villard, Tito Topin, Jérôme Charyn, sont des gens que j'ai rencontré sur la base d'un projet éditorial. Les scénarii de bandes dessinées, le milieu dans lequel je travaille, est proche du polar du point de vue de l'ambiance, de l'unité, de la durée et de la dramaturgie. Chez Omnibus, je sors deux fois par an, des nouvelles illustrées de Simenon, un auteur que j'aime beaucoup. Sur les brocantes, j'aime fouiner pour trouver de vieilles " séries noires ". J'ai suivi d'assez près tous les nouveaux auteurs américains comme Ellroy ou Charles Wilford qui écrivait des romans extraordinaires sur Miami. Ma rencontre avec le polar est aussi liée avec le cinéma. Je suis cinéphile et les films policiers des années 70 font partie de ma culture. 

On vous surnomme l'illustrateur de l'émotion. Etes-vous d'accord avec ce qualificatif ? 
C'est vrai que je fonctionne comme ça par rapport à ce que j'aime en peinture. C'est l'émotion produite par une peinture qui prime avant tout, plus que le concept. Et c'est vrai que j'essaie lorsque je fais une illustration de dégager une atmosphère. L'émotion, c'est ce que je cherche à retranscrire avec mes images. 

propos recueillis par Catherine Haegeman 


affiche Salon du Polar, 99 x 66 cm.


2007


Jacques Férrandez, 2001

Coup de cœur pour un voyage dans les bas fonds des quais et des docks et pour une ambiance sombre dans laquelle nous entraîne Jacques Férrandez au travers de l'affiche de ce 4éme salon du polar. Univers portuaire inquiétant où l'on sent qu'un trafic est en train de se tramer. Mais que font donc ces deux hommes? Cette affiche a servi de décor au salon. " Il est plutôt inhabituel" reconnaît Férrendez " qu'une affiche soit réalisée en trois dimensions. C'est même marrant de rentrer dans cette atmosphère et d'être pris en photo dans le décor de l'affiche que l'on vient de créer. Cette projection en 3D est super, on est tout de suite dans l'ambiance".