 
2010 La
croisière du Snark
JACK LONDON
La croisière du Snark
couverture illustrée par Loustal
La petite vermillon n° 336
Parution le : 16/04/10
Traduit de l’américain par Éric Vibart
448 pages
10 €
ISBN : 9782710331698
http://www.gallimard.fr/

Editions de La Table Ronde
- Collection 'La petite vermillon' mai 2009
En 1907, Jack London, sa femme Charmian et un équipage d’amateurs embarquent
à San Francisco à bord du Snark, un voilier de 17 mètres construit pour
l’occasion. Sa destination : Sydney. Marin dans l’âme, le romancier parvient
à Hawaï, visite la Polynésie avant de mettre le cap sur les îles les plus
reculées de Mélanésie, puis rallie l’Australie. Entre rencontres,
explorations et difficultés presque insurmontables, London écrit à un rythme
effréné. Au fil de cette traversée du Pacifique naîtront L’Aventureuse ou
les Contes des mers du Sud et surtout, Martin Eden. Ainsi, par-delà les
péripéties du voyage, La Croisière du Snark révèle l’écrivain dans
l’intimité de sa création.
Ce récit de voyage paraît ici dans la nouvelle traduction d’Éric Vibart et
s’enrichit d’un avant-propos, d’une postface, ainsi que d’une chronologie.
L'AUTEUR
Il exerce de nombreux métiers pour survivre : marin (jusqu’au Japon et en
Sibérie), blanchisseur, ouvrier dans une conserverie de saumon, pilleur
d’huîtres, chasseur de phoques, employé dans une fabrique de jute… Après
avoir participé à une marche de chômeurs vers Washington, il adhère au
socialisme. Devenu vagabond, il est arrêté fin 1894 et passe un mois dans un
pénitencier. En 1897, il participe à la ruée vers l’or du Klondike. Atteint
du scorbut, il est rapatrié. C’est le début de sa prolifique carrière
d’écrivain. À sa mort en 1916, des suites d’un empoisonnement du sang, il
laisse quelque cinquante livres, parmi lesquels L’Appel de la forêt (1903),
Croc-Blanc (1906) et Martin Eden (1909).
Il y a tout juste un siècle, Jack London faisait construire à San Francisco
un navire qu'il baptisait Le Snark en l'honneur de Stevenson auquel il se
référera si souvent lors de son voyage. La construction allait être retardée
par le fameux tremblement de terre qui secoua la ville, mais l'équipage qui
changera maintes fois d'effectif appareille finalement pour Hawaï. Ce
périple homérique, dans l'esprit de London, devait durer sept ans. Il dura
en réalité vingt-sept mois, mais vingt-sept mois de difficultés, de
découragements, de bravoure, d'émerveillements et… de création. Car, outre
les articles qu'il fait parvenir à flux tendu à divers périodiques
américains et dans lesquels il conte avec humour et ferveur son odyssée dans
le Pacifique - composant ainsi peu à peu ce qui est devenu La Croisière du "
Snark " - il écrit L'Aventureux, Contes des mers du sud, L'Ile des lépreux,
Radieuse Aurore, quantité d'articles, et ce qui est considéré par beaucoup
comme son chef-d'œuvre : Martin Eden.
A la lecture du présent ouvrage on imagine London, toujours soucieux de se
prouver que sa volonté parvient à bout de tout, apprendre " sur le tas " à
gouverner un navire que son capitaine a déserté lors d'une escale aux îles
Fidji ; écrire de sa belle écriture lisible des centaines de pages que
Charmian son épouse tape sur leur Remington ; partir en excursion ;
pratiquer le " sport des rois ", le surf - à propos duquel il écrira un
article qui en lance la mode aux États-Unis ; s'improviser médecin auprès de
ses hommes et mécanicien dans un bateau pour qui le mot panne semble avoir
été inventé…
Hawaï, la léproserie de Molokai, les Marquises, Tahiti, les Samoa, les
Fidji, les Nouvelles-Hébrides, les Salomon, Guadalcanal, Australie,
Tasmanie… London parcourt tout le Pacifique à la poursuite des grands aînés
Melville et Stevenson - comment ne pas songer au couple Stevenson et à leur
Voyage aux Samoa en suivant Jack et Charmian -, du paradis ensauvagé qu'ils
ont connu et fait vivre sous leur plume. Il découvre un monde certes
splendide mais déjà gangréné par les maladies importées et l'idéologie du
progrès qui, bientôt, désenchantera les îles…
Deux morceaux d'anthologie : quand London raconte la Genèse et quand médecin
" malgré lui ", il est confronté à sa propre décrépitude, lui si fier de son
corps qu'il croyait presque insensible aux lois de la nature.



|



Loustal – Impressions du Japon

|
Editions de La Table Ronde
- Collection 'La petite vermillon' mai 2009
Editions de La Table Ronde
- Collection 'La petite vermillon' avril 2008
 |

|