 
2009 Rendez-vous international de la BD de
Gatineau
10e Rendez-vous international de la BD de Gatineau
9 au 12 octobre 2009
Musée canadien des civilisations
(100, rue Laurier, Gatineau)
Canada
ENTRÉE GRATUITE
http://www.slo.qc.ca/

Le vendredi 9 octobre 2009: Vernissage de
l’exposition Loustal d’ici et d’ailleurs
Loustal d’ici et d’ailleurs
Premier artiste en résidence au Rendez-vous de la BD, Loustal arpentera
l’Outaouais pendant une dizaine de jours pour croquer en dessins les gens,
les lieux et les paysages de notre région En primeur, il présentera le fruit
de cette démarche à la Galerie de l’Alliance française avec, en complément,
affiches et sérigraphies marquantes de sa production.
Vernissage à l’Alliance française
Le vendredi 9 octobre à 18 h
L’Alliance française d’Ottawa est heureuse d’accueillir Jacques de Loustal
et son exposition, Loustal d’ici et
d’ailleurs, constituée de sérigraphies et de croquis sur des thèmes divers
dont certains ont été réalisés sur place,
au cours des derniers jours, alors que l’artiste découvrait notre beau coin
de pays pour la première fois.

Invité à faire une résidence, le Français
Loustal
(Kid Kongo, White Sonya, Coronado, etc.) profitera quant à lui de son séjour
pour « regarder la région par son crayon », comme l'a expliqué Paul Roux, et
ainsi créer des impressions d'ici et compléter une exposition dans laquelle
ses images de l'Outaouais côtoieront celles de ses nombreux carnets de
voyage.
http://www.cyberpresse.ca

L'UQO partenaire du Rendez-vous international de la BD de Gatineau
L’équipe du Salon du livre de l’Outaouais a dévoilée la programmation du 10e
Rendez-vous international de la bande dessinée de Gatineau (RVIBDG) qui se
tiendra durant le weekend de l’Action de grâce, du 9 au 12 octobre
prochains, dans le Foyer du Théâtre du Musée canadien des civilisations.
Les organisateurs de cet événement haut en couleurs ont dévoilé l’identité
des douze bédéistes invités qui, tout au long de ce dixième rendez-vous avec
le 9e Art, partageront leur passion avec les publics francophone et
anglophone de la région de l’Outaouais. En provenance d’Europe, les Français
LOUSTAL (Kid Kongo, White Sonya, Coronado…) et Lewis TRONDHEIM (séries
Donjon et Lapinot) côtoieront le Suisse Christophe BERTSCHY (séries Smax et
Nelson) et le Belge Christian DURIEUX (séries Avel, Foudre, Oscar…). De ce
coté-ci de l’Atlantique, le Canada anglais sera fièrement représenté par une
grande dame de la BD, Lynn JOHNSTON (série For Better or For Worse) et par
l’Ottavien Ronn SUTTON (séries Elvira, Mistress of the Dark…). Viendront
s’ajouter à cette impressionnante brochette d’invités pas moins de six
talents du Québec : Francis DESHARNAIS (Burquette), Jean-Philippe MORIN
(séries Archibald le cannibale, L’Astronaute et Docteur Big Love), Gabriel
MORRISSETTE (séries Northguard, Daisy Dreamer, Égide…), Daniel SHELTON
(série BEN) – invité « cadeau » du 10e Rendez-vous de la BD – et,
finalement, Nicolas BOUCHER, alias Nicoco B (DAÏMON, les mémoires de Nick
Butch) et Myriam ROY (Nouvelle Ère), tous deux détenteurs du baccalauréat en
bande dessinée de l’École multidisciplinaire de l’image (Université du
Québec en Outaouais) et invités de la relève.
Répondant avec générosité et enthousiasme à l’invitation lancée par l’équipe
du Rendez-vous de la BD, une quinzaine de scénaristes et de dessinateurs se
joindront aux invités sur le site du festival.
Pour la dixième année consécutive, les visiteurs du 10e RVIBDG auront accès
à un vaste choix d’albums de bande dessinée, en français comme en anglais,
dans les stands des exposants. De plus, les bédéistes invités et les auteurs
de passage se feront un plaisir de rencontrer leurs fans le temps d’une
dédicace dessinée.
Conférence à l'UQO
Pour marquer d’une pierre blanche ce dixième anniversaire, l’équipe de
programmation du RVIBDG propose cette année une vaste gamme d’activités
gratuites dont plusieurs nouveautés qui ne manqueront pas de séduire grands
et petits aficionados du 9e Art. En effet, en plus des traditionnels jeux,
dessins en direct, tables rondes et autres entrevues, le public pourra se
faire « croquer le portrait » par le caricaturiste Robert Lafontaine,
assister à deux rencontres dessinées – en anglais avec Lynn Johnston et en
français avec Lewis Trondheim, rendre un hommage à Astérix qui célèbre cette
année son 50e anniversaire de naissance, participer à un atelier de dessin
manga, découvrir les joies du BD-DVD Terik Ryder ou encore, les 11 et 12
octobre, visionner en famille une sélection de dessins animés dans la
quiétude du Théâtre du Musée.
Au chapitre des expositions, Paul Roux et Lynn Johnston présenteront sur le
site principal du Rendez-vous de la BD un assortiment de leurs dessins
tandis que Loustal fera montre de son savoir-faire à la Galerie d’art de
l’Alliance française d’Ottawa qui accueillera le public le vendredi 9
octobre pour un vernissage. Quant aux amateurs de « nouvelle » BD, ils
seront ravis d’assister à une conférence présentée par Marc Tessier et
Stanley Wany, le vendredi 9 octobre, au Pavillon Lucien-Brault de
l’Université du Québec en Outaouais ou encore, de « veiller au corps » avec
la bande du Studio coopératif Premières Lignes lors d’une soirée « meurtre
et mystère », le samedi 10 octobre, à la Maison des auteurs.
Il ne fait nul doute que cette dixième édition du Rendez-vous international
de la BD de Gatineau sera le moment idéal, tant pour les néophytes que pour
les grands connaisseurs de BD, de se retrouver, entre amis ou en famille, et
de profiter pleinement du congé de l’Action de grâce! L'UQO est heureuse de
s'associer à ce grand événement rendez-vous.
Pour connaître tous les détails de la programmation du 10e RVIBDG, il suffit
de consulter le http://www.slo.qc.ca/
Salon du livre de l’Outaouais
115, rue Principale, bureau 301
Case postale 7
Gatineau (Québec) J9H 3M2
Téléphone : (819) 77-LIVRE (775-4873)
Télécopieur : (819) 685-3812
Courriel : info@slo.qc.ca |

http://www.cyberpresse.ca/le-droit/arts/200910/06/01-909047-lui-ses-crayons-ont-beaucoup-voyage.php
Valérie Lessard
Le Droit
Jacques de Loustal, alias Loustal, fait « de l'image au sens large
».
Depuis quelque 30 ans, cet architecte de formation a touché à tout,
de la publicité à la bande dessinée, de la couverture de romans aux
carnets de voyages, du nu au portrait, mais aussi du fusain à
l'aquarelle, de l'huile au pastel, du crayon à la gouache.
« Je n'ai jamais fait de séries justement pour ne pas devenir
prisonnier d'un personnage, d'un style. J'ai trop besoin de liberté
pour créer, trop besoin de me renouveler d'un projet à l'autre, pour
accepter de m'astreindre à la répétition », fait valoir l'artiste de
53 ans.
Cela ne l'a pourtant pas empêché de développer, au fil des ans, un
esthétisme aisément reconnaissable. Son trait, qui emprunte autant
au fauvisme, à Gauguin et à Hopper qu'au cinéma, et les ambiances
proches de la musicalité du jazz de ses illustrations sont devenues
la griffe du Français.
Quand il dessine, Loustal se fait réalisateur et producteur de
cinéma. Première étape cruciale : choisir le bon scénariste, trouver
l'histoire qui méritera qu'il « prenne une année complète à
l'illustrer ». « Dans les BD que je fais, le rapport entre le texte
et l'image est essentiel, note-t-il, c'est pourquoi je travaille
avec des stylistes des mots, car c'est parfois une seule phrase,
bien plus que l'histoire, qui m'inspire et m'incite à collaborer
avec un auteur. »
Ensuite, il sélectionne sa distribution, éclaire son plateau, trouve
le bon angle de cadrage de sa caméra. Cela dit, contrairement à un
cinéaste, il n'a que peu d'intérêt à développer la gestuelle de ses
personnages. « Je travaille plus sur les atmosphères que sur le
mouvement. »
Son genre de prédilection ? Le roman noir, dont il apprécie les
situations et émotions fortes, le côté grinçant. Il s'allie donc à
des scénaristes comme Philippe Paringaux (Coeurs de sable, Barney et
la note bleue et Kid Congo, par exemple) et Jérôme Charyn (White
Sonya). Pour son plus récent titre, Coronado, il a pris plaisir à
adapter, en solo, une nouvelle de Dennis Lehane (Gone, Baby Gone,
Mystic River).
Loustal ne s'en cache pas : s'il était né 10 ans plus tôt, il
n'aurait pas fait de BD. « Je suis arrivé dans le milieu de la bande
dessinée à la fin des années 1970, alors qu'il était en pleine
éclosion et s'éclatait hors d'une production axée vers les jeunes
lecteurs, grâce entre autres à des magazines tels Rock & Folk, Métal
hurlant ou encore L'Écho des savanes, raconte celui qui a d'ailleurs
collaboré à toutes ses publications. Moebius et autres Enki Bilal
faisaient exploser le genre, et j'ai senti que je pourrais moi aussi
illustrer des histoires que j'aurais envie de lire. »
Dessiner l'Outaouais
Loustal est aussi un globe-trotter invétéré, dont les carnets de
voyages bien garnis respirent le bien-être et la curiosité. « Je ne
fais plus vraiment du reportage, mais plutôt des dessins par
lesquels je prolonge le plaisir du voyage et dans lesquels je tente
de recréer l'ambiance d'un moment », soutient celui qui s'est
promené aux quatre coins de la planète.
Dans le cadre du 10e Rendez-vous international de la BD de Gatineau,
qui se déroulera du 9 au 12 octobre, Loustal est donc débarqué dans
la région avec ses nombreux outils pour jeter un regard personnel à
son nouvel environnement.
« De plus en plus, quand je suis invité par les Alliances
françaises, je propose d'ajouter à ma participation à un événement
comme le festival de Gatineau une exposition à travers laquelle une
série de dessins faits sur place se mélange à d'autres que j'ai
apportés avec moi. J'aime particulièrement ce moment de découverte
d'un lieu, d'une région », précise-t-il.
L'Outaouais représente pour lui son premier contact avec le Canada,
où il n'avait encore jamais mis les pieds, lui qui a pourtant
souvent séjourné aux États-Unis.
Installé à Gatineau depuis une dizaine de jours déjà, l'artiste a
transformé sa chambre d'hôtel en petit atelier, a pris plusieurs
photos en se baladant autant du côté d'Ottawa que dans les petites
rues du Vieux-Hull et dans le parc de la Gatineau.
Le Français a retrouvé ici cette idée de grands espaces et de
paysages urbains qui lui plaisent tant. Ici, il a dessiné une maison
de la rue Laval. Là, il a reproduit une vieille grange dans un
champ, près de Wakefield. Il s'est aussi beaucoup inspiré de l'île
Victoria et des relents industriels de ce secteur, en plus de
s'amuser à croquer la juxtaposition nature-ville.
Le public pourra admirer ces « petits flashes » dans le cadre de
l'exposition Loustal, à la galerie de l'Alliance française à compter
de vendredi et ce, jusqu'au 30 octobre. Quelques-unes de ses oeuvres
seront par la suite intégrées, en guise de conclusion, dans son
prochain carnet de voyage, qui doit être publié au printemps
prochain.
QUAND ? Du 9 au 30 octobre |
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Loustal France
À la fin des années 70, Loustal publie ses premiers dessins
dans les pages de Rock & folk où il rencontre Philippe
Paringaux qui écrira pour lui plusieurs scénarii de bandes
dessinées publiées dans Métal Hurlant. Ensemble, Loustal et
Paringaux signent plusieurs autres albums tels que Barney et
la note blueue et Kid Kongo. Loustal travaille également
avec d’autres auteurs dont Jérôme Charyn (Les frères Adamov,
White Sonya) ou, plus récemment Jean-Luc Coatalem pour Jolie
mer de Chine et Rien de neuf à Fort Bongo, deux titres
publiés aux Éditions Casterman. Parallèlement à sa carrière
dans la bande dessinée, il travaille comme illustrateur dans
l’édition – notamment pour l’oeuvre de Georges Simenon – la
presse (The New Yorker, Senso…) et la publicité en plus
d’exposer régulièrement ses peintures à la Galerie Christian
Desbois à Paris. Infatigable globe-trotter, il ramène dans
ses bagages des carnets de voyages qu’il publie aux Éditions
du Seuil.
Une grande dame de la BD
Depuis plus de trente ans, Lynn Johnston fait le bonheur
quotidien de milliers de lecteurs au Canada, aux Etats-Unis
et dans une vingtaine d’autres pays où sa série fétiche, For
Better or For Worse, agrémente les pages de plus de 2000
journaux. Auteure de nombreux livres pour enfants et d’une
quantité phénoménale de strips et de planches de bande
dessinée, Lynn Johnston a toujours et encore le feu sacré.
En parallèle de sa série à succès dont le public peut
admirer l’évolution dans la présente
exposition, elle travaille à un tout nouveau projet dont
nous vous présentons quelques extraits en primeur.
20 printemps en BD
Quel plus grand bonheur que de pratiquer un métier qui,
enfant, nous a fait rêver ? C’est le lot de Paul Roux qui,
amoureux inconditionnel d’Astérix, Tintin, Gaston Lagaffe et
Achille Talon dès l’âge de six ans, pratique ce métier avec
un égal bonheur depuis maintenant 20 ans. Différente par sa
facture, cette petite exposition se veut un clin d’oeil à
son imposante production.
Loustal d’ici et d’ailleurs
Premier artiste en résidence au Rendez-vous de la BD,
Loustal arpentera l’Outaouais pendant une dizaine de jours
pour croquer en dessins les gens, les lieux et les paysages
de notre région En primeur, il présentera le fruit de cette
démarche à la Galerie de l’Alliance française avec, en
complément, affiches et sérigraphies marquantes de sa
production.
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Dans le cadre du rendez-vous international de la
BD de Gatineau et en collaboration avec l'Ambassade de France,
l’Alliance française de la Région de la Capitale Nationale
est heureuse de vous inviter au vernissage de l'exposition
In collaboration with the French Embassy and Rendez-vous
international de Bande Dessinée de Gatineau, Alliance Française of
Ottawa
is pleased to invite you to the opening of the exhibition
"LOUSTAL"
De / by Jacques de Loustal
EN PRESENCE DE L' ARTISTE
Pour plus d'informations / For further information
Vendredi 9 octobre 2009, de 18 h à 20 h
Friday, October 9th, 2009, 6 - 8 PM
Galerie de l’Alliance française
(entrée libre / free admission)
Exposition jusqu'au 30 octobre 2009
Alliance française d'Ottawa, 352 rue MacLaren, Ottawa (ON), K2P0M6
Tel: 613 234 9470 poste 226 - Fax: 613 233 1559
Alliance Française d'Ottawa - Délégation Générale
352 rue MacLaren, Ottawa, Ontario, K2P 0M6, Canada
Tel : (613) 234-9470, Fax : (613) 233-1559 |
A propos de l’exposition

Cette exposition présentera les carnets de voyage de Loustal lors de
son séjour dans la région de la Capitale Nationale, mais aussi des
illustrations de sa collection personnelle et des planches
originales de certains de ses ouvrages.
Jacques de Loustal sera présent lors du vernissage pour partager
avec vous ses impressions sur son séjour dans la Région
d'Ottawa-Gatineau et répondre à vos questions sur l'ensemble de ses
œuvres.
Cette exposition a lieu dans le cadre du Rendez-vous International
de la BD de Gatineau et en collaboration avec l'Ambassade de France.
A propos de l'artiste
Jacques de Loustal travaille toujours en musique, c'est lui qui le
dit et qui le fait entendre. Le lecteur s'imaginera aussitôt, en
souvenir de ses albums emblématiques (Barney et la note bleue en
premier lieu) ou de ses huiles sur toile baignées de soleil et de
couleurs chaudes, que l'artiste se dope au jazz méditerranéen, à la
bossa-nova, éventuellement aux régions stellaires coltraniennes.
Mais Loustal est surtout un enfant du rock. Il a débuté dans Rock
and Folk et plutôt que Stan Getz et Joào Gilberto, il confesse un
goût pour J. J. Cale et Neil Young, mais aussi pour... Nine Inch
Nails et Joey Ramone. Là réside sans doute le secret de la création
chez Loustal. Derrière le calme apparent de ces aplats de couleur se
dissimulent une formidable énergie et une rage patiemment contrôlée.
La parution de Kid Congo en 1997 esquisse précisément une petite
révolution dans l'approche de Loustal. C'est son tournant Fernand
Léger, le premier album où il s'attache à travailler la lumière
directement sur le noir et blanc. Le changement, saisissant, donne
aux corps, aux formes, aux silhouettes, une consistance et une
épaisseur nouvelle
Loustal s'impose en quelques années comme l'un des meilleurs
illustrateurs contemporains en France. Bandes-dessinées,
illustrations de magazines, de livres, carnets de voyages,
publicités, affiches, la patte de Loustal se reconnaît facilement et
plaît. Ses inspirations ne se situent pas du côté de la bande
dessinée mais se réfèrent plutôt à la peinture (le fauvisme, David
Hockney, etc.) et au cinéma (Wim Wenders). Illustrateur de
l'émotion, coloriste hors pair, il sait comme personne restituer un
silence, une atmosphère.
Il fait partie de ces auteurs de bande dessinée qui recherchent un
ton littéraire avec une touche élégante de désabusement ; il adopte
ainsi une attitude détachée par rapport à l'histoire, ce qui lui
permet de jouer avec les stéréotypes de la construction romanesque.
About the exhibition
The exhibition will show illustrated travel diaries from his trip in
the National Capital area, and also illustrations from his private
collection, original plates from his portfolios.
This exhibition is in partnership with French Embassy and
Rendez-vous International de la bande Dessinée de Gatineau.
About the artist
Jacques de Loustal is used to working listening to music. The reader
who has a look at his emblematic comic books ("Barney and the Blue
"note, for instance) or warm colored oil on canvasses can tell the
artist is fond of mediterranean jazz, bossa nova and stellar "coltranian"
areas.
Yet, Loustal remains a born-rocker. He indeed started off in the
"Rock and Folk" magazine, prefering J.J Cale, N. Young, Nine Inch
Nails or Joey Ramone over S. Getz and Joao Gilberto.
There lies the secret of Loustal's creations: seemingly a quiet and
peaceful artwork, it conceals an unprecedented and furious energy.
"Kid Congo", published in 1997, announces a creative storm in
Loustal's approach to colors. He starts mixing light with black and
white tones thus giving bodies, shapes and figures a new consistance
and thickness.
Loustal has won recognition, along with the years, as one of the
most talented French illustrator.
Comic books, magazine illustrations, books, advertising, posters:
Loustal's touch is easy to identify and keeps gaining popularity.
Not only is he inspired by comic books or music but also painting (fauvism)
and cinema (W.Wenders).
An excellent colorist, Loustal conveys emotions allowing the reader
to feel what the artist aimed at reproducing: silence, atmospheres...
He is one of those comic book author seeking a litterary tone, which
he perfectly does with elegance and a slight touch of disillusion.
It allows him to stand back from the story, handling stereotypes
with subtlety.
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