Je suis dans les mers du Sud : Sur les traces de Paul Gauguin
de Jean-Luc Coatalem
Éditeur : Grasset (3 octobre 2001)
Format : Broché - 260 pages
ISBN : 2246585619
Jean-Luc Coatalem, connu pour ses récits d'écrivain-voyageur, est fasciné par le personnage de Paul
Gauguin, par son oeuvre qu'il connaît à la perfection, par les moindres indices de l'existence tumultueuse de celui que les Marquisiens appelaient Koké. De nombreuses biographies ont déjà paru sur le
peintre, mais l'ouvrage de Coatalem apporte un éclairage original.
L'auteur a suivi pas à pas l'itinéraire de l'artiste, a visité les musées où étaient exposés ses
tableaux, à Chicago, à Buenos Aires, à Copenhague, s'est rendu dans tous les lieux où il avait vécu, à Arles où Gauguin a difficilement cohabité avec Van
Gogh, au Danemark d'où sa femme était originaire, en Bretagne et surtout en Polynésie. Jean-Luc Coatalem y a passé son
enfance, et sa sensibilité épouse avec aisance, près d'un siècle plus
tard, les émotions éprouvées par l'artiste.
Partout, l'écrivain cherche et retrouve les paysages qui figurent dans les
tableaux, à Pont-Aven, au Pouldu, à Tahiti, à Hiva Oa. Son minutieux cheminement sur les traces de Gauguin est à la fois enquête et quête, mais plus encore hommage et souci de comprendre cet homme
qui, à 35 ans, a abandonné le confort d'une vie bourgeoise pour décider de peindre tous les jours, qui a
souffert, a enduré la misère, la maladie, la solitude.
L'auteur définit lui-même son livre comme «une sorte d'essai
personnel, un voyage à travers Gauguin. Un homme et ses géographies». Il avoue
encore: «J'avais entrevu derrière l'appétit féroce pour l'Ailleurs une fuite désespérée en
avant.» En compagnie de Coatalem, nous revivons, émus, presque jour après jour, l'existence
maudite, superbe et tragique, de celui dont la mort fit s'exclamer, dans le village
d'Atuona: «Il n'y a plus d'homme!» --Jean-Michel Barrault, ©Lire--
Présentation de l'éditeur
C'est le cliché sépia d'une Anglo-Polynésienne acheté aux enchères par
l'auteur, qui le pousse à partir, soudain sur les traces de Paul
Gauguin. Qui était cette jolie vahiné ? Et pour quelle raison, l'artiste peignit-il le visage cireux de son
fils, Aristide, dit Atiti, le jour de sa mort à Papeete ? Quel écho intime ce tableau éveille-t-il chez Jean-Luc
Coatalem, qui comme Gauguin connut la Bretagne et les archipels de la Polynésie ?
Quatrième de couverture
C'est le cliché sépia d'une Anglo-Polynésienne, acheté aux enchères par
l'auteur, qui le pousse à partir, soudain, sur les traces de Paul
Gauguin. Qui était cette jolie vahiné ? Et surtout pour quelle raison l'artiste peignit-il le visage cireux de son
fils, Aristide, dit Atiti, le jour de sa mort à Papeete ? Quelle blessure intime ce tableau ravive-t-il chez Jean-Luc Coatalem ?
Commence alors une traque, minutieuse mais fulgurante, où l'on comprendra que
Gauguin, « Inca » halluciné, « Péruvien à la bourse plate », fuit la réalité pour se trouver lui-même, renverse tous les clichés sur
l'exotisme, à en perdre la raison, jusqu'au fonds du puits du
Jouir.
Voici une enquête, spirituelle, humaine, géographique. Un voyage au long cours en
Bretagne, Hollande, Danemark, Panama, Martinique, Tahiti, et les lointaines mers du
Sud, avec pour compagnons les peintres, les créanciers, les marchands du
culte, les vahinés, l'océan, et au bout la solitude. Quel est le vrai Gauguin ? Un affairiste courant après la vente ? Un égoïste pourtant père de
famille, abandonnant ses cinq enfants à Copenhague ? Un mystique réconcilié avec lui-même, peintre apaisé, dont la main fut guidée par les dieux maoris ? Un morphinomane des îles Marquises ?
« Où irons-nous demain, nous qui désirons sans fin ? »
L'auteur vu par l'éditeur
Après une enfance en Polynésie et dans l Océan Indien, Jean-Luc
Coatalem, 41 ans, écrivain voyageur, journaliste à Géo, continue de parcourir le monde.
Paul Gauguin - The Savage Dream (1988)
Impoverished,
isolated, and unappreciated during his lifetime, Paul Gauguin was not the happiest of men. In fact, it took the ultra-tragic life of his painting buddy Van Gogh to make him feel better about his own existence, according to this lush 1988 documentary. Against the backdrop of Gauguin's arresting paintings (and footage of the South Sea Islands that inspired them), narrator Kathryn Walker describes Gauguin's transformation from bourgeois banker and family man to proto-hippie painter in Tahiti and, later, the exceptionally remote island of Hivaoa in the Marquesas. His urge to explore primitive cultures in a primitive style drove him to give up everything: his possessions, his family, and his health. In return, he got the chance to paint--and the 13-year- old Tahitian concubine he immortalized on many a canvas. But his work was considered incomprehensible while he was alive, and actor Donald Sutherland exudes Gauguin's bafflement and frustration as he reads the artist's own words throughout this 44-minute biography. Sutherland played Gauguin in the 1986 French film Oviri and his authority shows, sweeping this mesmerizing story to its unfortunate conclusion. For art lovers, of course, Gauguin's posthumous story has a much better ending. --Kimberly Heinrichs
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