En 1964, Claude Perdriel fonde ainsi Le Nouvel Observateur avec le journaliste Jean Daniel, avec lequel il bâtira la ligne éditoriale. Il revendra finalement le célèbre hebdomadaire au groupe Le Monde de Xavier Niel, Pierre Bergé et Mathieu Pigasse en 2014, et dont il est, lui-même, actionnaire minoritaire. Au même titre que le quotidien socialiste déchu Le Matin de Paris, dont il fut également le fondateur, l’ancêtre de L’Obs incarne l’idéal de la presse de gauche selon l’homme, qui s’identifie à la fois comme un disciple de Charles Péguy, un mendésiste de la première heure et un soutien à Emmanuel Macron. Dans un autre style, il jette son dévolu sur l’hebdomadaire économique et financier Challenges en 1982 et en reste le propriétaire jusqu’à aujourd’hui, par l’intermédiaire de sa financière, le Groupe Perdriel.
En 1964, Claude Perdriel fonde ainsi Le Nouvel Observateur avec le journaliste Jean Daniel, avec lequel il bâtira la ligne éditoriale. Il revendra finalement le célèbre hebdomadaire au groupe Le Monde de Xavier Niel, Pierre Bergé et Mathieu Pigasse en 2014, et dont il est, lui-même, actionnaire minoritaire. Au même titre que le quotidien socialiste déchu Le Matin de Paris, dont il fut également le fondateur, l’ancêtre de L’Obs incarne l’idéal de la presse de gauche selon l’homme, qui s’identifie à la fois comme un disciple de Charles Péguy, un mendésiste de la première heure et un soutien à Emmanuel Macron. Dans un autre style, il jette son dévolu sur l’hebdomadaire économique et financier Challenges en 1982 et en reste le propriétaire jusqu’à aujourd’hui, par l’intermédiaire de sa financière, le Groupe Perdriel.
Homme pressé (de presse)
Par-delà son amour pour la presse, Claude Perdriel est un hyperactif. Malgré une enfance malheureuse, comprimée entre un père absent et traumatisé par la Première Guerre mondiale et une mère à la sévérité pesante, séparés alors qu’il était enfant, Perdro grandit touche-à-tout et amoureux de la vie. Des femmes, des voitures et du champagne aussi.
Aujourd’hui rentier de SFA et de ses sanitaires-broyeurs, le nonagénaire est assis sur une fortune estimée à 260 millions d’euros, ce qui le place en 339e position du classement des plus grosses fortunes de France, selon… le magazine Challenges. Loin de la retraite, il court, aujourd’hui, après le numérique et tente d’y faire résister ses propriétés, parfois toussoteuses, de la presse écrite française. Il n’y a pas d’âge pour vivre avec son