2005
Soluble dans l'air Loustal
"Soluble Dans l'Air : magazine
pétillant avec de véritables morceaux de culture dedans"
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Loustal
Artiste au trait très singulier qui évoque Matisse, Gauguin ou
Hockney. Sans les singer, il est devenu une référence en BD. Sa
vision très " ciné ", ses matières, ses teintes saturées lui
assurent une stature particulière dans cette petite sphère,
entre deux expositions ou illustrations de Simenon...
Ses inspirations ne se situent pas du côté de la bande dessinée
mais se réfèrent à la peinture : Gauguin, Matisse, Modigliani,
Hopper, Hockney... Ce dessinateur hors pair comble les fans de
"BD" par son graphisme précis et pictural.
Jacques de Loustal est né en 1956 à Neuilly, c'est en étudiant
l'architecture qu'il participe au fanzine Cyclone et obtient
quelques illustrations dans le fameux mensuel "Rock & Folk", et
publie son premier album intitulé "J'ai une vespa, une palm
beach, des lunettes noires et en plus elles voudraient que j'ai
de la conversation" aux éditions Yann Rudler.
Après la publication de quelques histoires courtes dans Métal
Hurlant et Libération, il publie "New -York Miami" en 1980
d'après un scénario de Philippe Paringaux. Cette collaboration
se poursuivra avec : "Clichés d'amour", "Cœurs de sable", avant
de culminer avec "Barney et la note bleue". Parallèlement,
Loustal réalise d'autres albums, dont certains des dessins comme
"Arrière-saison" ou encore "Zénata plage".
En 1994, toujours avec Philippe Paringaux, il participe à deux
ouvrages en tant qu'illustrateur "La couleur des rêves" et
"Dune".
A la suite d'un voyage en Indonésie, Loustal transforme ce
périple en un ouvrage qui mélange croquis, aquarelles et
peintures : "Java" en 1996.
Jacques de Loustal évolue entre bande dessinée, illustration et
peinture.
Ses œuvres rappellent ses voyages en Afrique, Amérique du Sud,
Moyen-Orient; dans un style sobre, il nous raconte ces histoires
venues d'ailleurs.
Avec "Les frères Rico", Loustal illustre le fameux roman de
Simenon. Le dessinateur respecte parfaitement l'esthétisme des
codes du western et du roman noir. Il joue des oppositions entre
les lieux, colorés comme des carte postales de bord de mer, et
les scènes de solitudes, sombres et graves.
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