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2009  Point Éphémère

 

Paris. Point Éphémère présente, du 18 juillet au 18 septembre 2009, une exposition évolutive sur le thème « Cet été, je ne partirai pas en vacances ». De nombreux artistes et collectifs apporteront leur contribution tout au long de l’été.
Tous les jours de 14h à 19h
Entrée libre

Point Ephémère
200 Quai de Valmy • 75010 Paris
Métro Jaurès (lignes 5, 2 et 7 bis) • Louis Blanc (ligne 7)
Bus 26 /46 / 48
www.pointepehemere.org

Cet été, je ne partirai pas en vacances est une exposition évolutive, alimentée tout au long de l’été par des correspondances écrites, visuelles ou sonores envoyées par mail, par courrier ou par fax qui prendront ensuite la forme d’un gigantesque journal mural. L’exposition s’offrira ainsi comme un blog agissant dans le réel où la prise de parole et la participation des artistes et du public alimentent le débat.
L’espace d’exposition accueillera une centaine de dessins de Willem, une installation de la photographe Renata Bueno prendra place à l’extérieur du bâtiment et l’événement sera relayé sur les ondes de Radio Campus, dans l’émission La Chambre à Air.
De nombreux artistes et collectifs apporteront leur contribution tout au long de l’été : Agnes b, Agraf Mobile, Blutch, le Bruit du Frigo, Ronald Curchod, Pierre di Sciullo, Dupuy et Berberian, Jacques Floret, Nicolas Frize, Jochen Gerner, Katia Kameli, Killoffer, Djamel Kokaine, Loustal, Muzo, Ne Pas Plier, Nous Travaillons Ensemble, Marjane Sartrapi, Vincent Sardon, Tchikioto, …

Willem présente plus de cent dessins à Point Ephémère, parus dans Libération et Charlie Hebdo. Le dessinateur apporte son regard distancié et acide sur l’actualité et alimentera tout au long de l’été son accrochage de nouveaux dessins.

A cette occasion, Willem montrera quelques originaux en couleurs, des dessins moins connus et plus rares. Bernhard Willem Holtrop, dit Willem, est un dessinateur satirique néerlandais né à Ermelo aux Pays-Bas en 1941.

De 1962 à 1967, il fréquente l’École Beaux-Arts (aux Pays-Bas). A cette époque, il fait partie du mouvement provo (équivalent hollandais du mouvement beatnik). En 1968, Willem fonde un journal satirique intitulé God, Nederland & Oranje, qui fait l’objet d’une saisie après la publication d’un dessin de la reine Juliana en prostituée. La plupart des 9 numéros parus où s’illustrent entre autres Roland Topor et le futur cinéaste Picha subissent le même sort.

Cette même année, Willem s’installe en France.
En mai, il commence à dessiner à l’Enragé. Il participe aux premiers numéros de l’hebdo Hara-Kiri qui deviendra par la suite Charlie-Hebdo et y fait sa rubrique Revue de Presse et Chez les esthètes. Les textes de ses bandes dessinées, rédigés directement en français, langue que le dessinateur maîtrise alors très peu, contiennent à l’époque de très nombreuses fautes de grammaire et de syntaxe, que la rédaction trouve amusant de laisser telles quelles et qui deviendront l’une de ses marques de fabrique. Il participe à Charlie Mensuel et finit par en être le rédacteur en chef, et s’applique à transformer cette revue en un tremplin pour les jeunes talents les plus inspirés (Alex Barbier, les frères Varenne, Cathy Millet, etc.).

Dès 1981, Willem collabore pour le quotidien Libération. Il publie également toutes les semaines dans Charlie- Hebdo nouvelle formule. Son style allie un graphisme très élégant à une satire politique des plus cinglantes, et parfois violente.

Il remporte le Grand prix de l’humour vache 1996 au Salon International du Dessin de Presse et d’Humour de Saint-Just-le-Martel.